Chaque fois que vos mains rentrent en contact avec autrui, vous devez vous concentrer sur son centre de gravité avec une énergie profonde et féroce.
Attendre qu’il y ait une faible résistance et n’offrir aucune information, c’est comme provoquer une chute de cinq lǐ parmi les nuages et la brume. Lorsque vous émettez la force, vous devez laisser couler l’épaule et tomber le coude, rassembler et concentrer le souffle, vous asseoir dans les lombes et relâcher la taille. Le souffle doit adhérer au dos et se transmettre aux membres.
La première chose que vous devez faire dans la poussée des mains est d’écouter la force de l’adversaire. Si vous pouvez coller et adhérer à lui, alors vous aurez la capacité d’écouter. Vous ne pouvez comprendre sa force que si vous pouvez écouter avec précision. Et la clé pour écouter est de relâcher la taille et les jambes.
La deuxième chose c’est de prendre l’initiative du questionnement. Si vous pouvez voir la force d’autrui, vous pourrez la neutraliser.
Adhérer (沾 zhān), coller (粘 nián), lier (连 lián), et suivre (随 suí) sont des méthodes efficaces pour couvrir et sceller le corps de l’adversaire, reconnaître la situation et le contrôler.
La méthode efficace pour contrôler l’adversaire doit être délicate, subtile et demande un esprit vif.
Vrai et faux, vide, adroit et agile sont les secrets de la poussée des mains.
Le taijiquan de style Wu est largement connu pour sa légèreté et son agilité. Le contact des mains demande de la légèreté, comme si vous marchiez sur de la glace mince au début de l’hiver ; l’application de la moindre force, vous fera tomber dans l’eau, de ce fait vous devez être extrêmement attentif.
L’écoute de la force (听劲 tīng jìn) demande douceur et légèreté, comme l’écoute d’un chuchotement.