GLOSSAIRE du pratiquant

Ce glossaire, proposé par Paul LEU, comporte une série d’entrées qui éclairent des aspects de la pratique qui sont souvent obscurs, même pour des locuteurs chinois.
A lire et relire...

PREAMBULE

Ce glossaire vise à éclaircir des termes chinois utilisés dans le taiji quan. Les informations présentées viennent de sources variées et non pas d’un enseignement particulier ; je les ai synthétisées, et elles représentent mon niveau actuel de compréhension plus qu’une vérité. Il y aura des mises à jour régulières ; commentaires, suggestions, questions ainsi que corrections seront bienvenues. Les chiffres accolés à la fin des mots indiquent l’inflexion dans la prononciation chinoise et permettent de différencier des mots ayant une prononciation similaire.
ATTENTION : A l’époque de la rédaction de ce glossaire, je pratiquais le forme LI. Il aussi souvent question de l’école WU3 dans ce glossaire mais il ne s’agit pas du style WU pratiqué par Vincent et Mr SU dans l’association Présence.
Les mots chinois sont transcrits selon le système pinyin qui est en vigueur en Chine.

Auteur : Paul LEU

Dans les contreforts de l’Himalaya
Sur les flancs de la montagne...

DA LÜ

(DA4 = ‘grand’, LÜ3 = dévier, souvent traduit par ‘tirer en arrière’) : un exercice à deux qui se pratique en déplaçant le corps, pour travailler certaines techniques ou mouvements qu’on n’a pas l’occasion de travailler dans le tuishou, comme le kao et le chuan bu .

DANG KAI

DANG4 KAI1ce terme se rapporte au mouvement en spirale du qi lorsque celui-ci est mis en mouvement par le yi ; c’est un mouvement énergétique qui dépasse le corps et qui s’en détache, et qui à son tour porte le corps matériel. Le dang kai dépend donc 1° du yi du pratiquant 2° de l’état de son qi 3°du degré de song de son corps.
Sur le plan physique, on pourrait parler du dang kai des mains ou des pieds lorsque 1° ceux-ci sont liés énergétiquement à un centre (le yao) et animé par lui 2° le pratiquant a atteint un degré de song qui permet aux membres de ne pas rester ‘collés’. Cependant, il faut savoir que le phénomène de dang kai se situe au niveau énergétique et non pas au niveau physique, et qu’on ne peut pas le réussir tant qu’on pense dans des termes physiques. En réalité, la notion de dang kai se réfère au qi et n’a de sens que dans le contexte énergétique.
Je n’ai rencontré ce terme que dans notre école, mais l’idée est déjà implicite dans un texte de WU3 Yüxiang (19e siècle ; fondateur de l’école WU3) où on trouve la phrase qi yi gu dang : le qi devrait gudang — se remuer (vers l’extérieur), se ballotter, se balancer.

FA JING

(FA1=’envoyer’, ‘lâcher’, JING4=force, puissance) : envoi explosif de sa force interne lors d’une attaque. La différence entre ceci et une frappe musclée est celle entre un obus (dont l’effet dépend de la poudre à l’intérieur) et un projectile simple (dont l’effet dépend de la force de lancement).

HUA

HUA4 ; ‘dissoudre’ ou neutraliser la force/l’attaque de l’autre. Dans le taiji quan on n’attaque pas sans avoir préalablement ‘dissout’ le potentiel de riposte chez l’autre. Les mouvements du taiji quan comportent le plus souvent une partie hua et une partie attaque. Pour saisir leur sens, il faut comprendre la partie hua.

KAI/HE

KAI1/HE2, “Ouverture/Fermeture” : kai veut bien dire ‘ouvrir’, mais ‘fermer’ ne donne pas vraiment le sens du mot he, qui contient surtout le sens d’unir ou de réunification. Ces termes se réfèrent au qi central et sont utilisés surtout dans l’école Wu3 (la « forme Li3 » vient de cette école) et l’école Sun1 (dérivée de l’école Wu3 ) ; on parle peu du kai/he dans l’école Yang2. Chez nous, le KAI/HE a été incorporé dans la forme Yang pour préparer le travail de la forme Li. Comme certains autres termes (tel dang kai), KAI/HE se réfère au qi et non pas au corps ; ils ne représentent donc pas un processus physique et ne doivent pas être conçus d’une façon trop physique.

KUA

KUA4, les articulations du bassin, les aines. L’entraînement des kua vers la souplesse (song) est une des choses les plus importantes dans le taiji quan. Quand les mouvements sont correctement exécutés, les kua restent libres et décontractés à tout moment ; au niveau du ressenti, ça veut dire qu’on ne sent jamais rien dans les kua. Mais si les kua n’ont pas déjà atteint un haut degré de song, on va obligatoirement sentir des tensions, tiraillements, douleurs, etc., et ceci est inévitable dans le processus de l’assouplissement. L’important, c’est de savoir 1° que ces sensations sont passagères 2° qu’il ne faut surtout pas les chercher en forçant les kua (par une position trop basse ou en tirant sur eux par des efforts exagérés), ou les laisser s’installer d’une façon durable.
En réalité, c’est en dirigeant l’attention aux pieds qu’on travaille mieux les kua : si l’énergie arrive jusqu’aux pieds, les kua sont libres, et inversement, si les kua sont bloqués, l’énergie n’arrivera pas jusqu’aux pieds. Il est donc extrêmement important de repérer la sensation de l’énergie qui arrive aux pieds (comme on la sens mieux dans les orteils, il ne faut pas se contenter de sentir seulement le talon).

LING QI

(LING1 : ‘soulever quelque chose en tirant du haut’ + QI3 : ‘se dresser’—ce mot indique une direction ou un état en cours d’accomplissement ; ne pas confondre avec QI4 énergie]) : L’énergie (qi4), une fois mise en branle, a une tendance à porter le corps vers le haut ; quand cette tendance est particulièrement forte (dans la forme Yang, vers la fin de l’ouverture), elle amène un certain étirement vertical qui peut être visible. Néanmoins, le terme indique un effet énergétique et non pas un acte physique ; ce qui est soulevé, c’est l’énergie et non pas le corps ou une partie du corps, même si le corps est porté par cette énergie. Il faut se garder de faire un effort musculaire qui tire vers le haut. Quoique le LingQi apparaisse surtout à certains moments lorsqu’on fait l’enchaînement (dans la forme Yang, vers la fin de l’ouverture et, plus légèrement, au début de l’ouverture), on peut, avec son yi, faire un Ling Qi instantanément, sans préparation préalable (on trouve ça dans le travail de la forme Li).
Lingqi n’est pas un terme courant dans le taiji quan ; je ne l’ai trouvé que dans notre école.

LING ZHU

LING1 ZHU3, « maintenir soulevé », c’est-à-dire, garder l’énergie dans son état d’alerte sans la relâcher. Nous utilisons ce terme surtout pour décrire l’état énergétique dans le passage entre la fin de l’ouverture et la ‘fermeture’ finale.

NEI JING

( NEI4 = ‘interne’ ; JING4 = ‘force’ ou ‘puissance’) : en taiji, on peut traduire nei jing par ‘la force interne’, mais souvent on l’appelle ‘énergie interne’. Nei jing se distingue avant tout de LI4 (li = force, aussi appelé wai4 li4 = li externe, ou wai jing = jing externe ; wai = externe) : c’est la force produite par une contraction musculaire. On le traduira par ‘force externe’.

A la différence du qi (énergie) qui agit plus subtilement, le li (la force externe) et le nei jing (la force interne) ont un effet physique et direct sur un objet extérieur. Ces deux formes de force se distinguent l’une de l’autre par leur mode de production : l’énergie interne (jing ou nei jing) vient du corps tout entier alors que la force externe (li ou wai jing) vient d’une contraction de certains muscles locaux.

Dans le taiji quan, c’est le nei jing qu’on cherche à utiliser (même si dans un cas particulier on pourrait ajouter de la force externe pour achever une attaque). L’entraînement consiste dans une certaine mesure à développer le nei jing tout en écartant la tendance naturelle à utiliser le li (la force externe), car celui-ci, qu’on peut repérer par un durcissement ou une tension musculaire, est en contradiction avec les principes du taiji quan et nuit à son efficacité martiale. On note que tout durcissement musculaire nuit au passage du qi. Au plus haut niveau, on écarte aussi le nei jing pour utiliser uniquement le yi et l’énergie ; mais on ne peut pas accéder à ce niveau sans la maîtrise du nei jing.

Sur le plan martial, on peut distinguer 3 stades de pratique :

1° le stade de SHOU3 FA3 (‘technique des mains” ; shou = main, fa3 =méthode ; loi) : ici l’efficacité martiale implique encore le li
2° le stade de SHEN1 FA3 (“technique du corps” : shen = corps, torse) : c’est le stade où le corps commence à pouvoir agir de façon intégrée et à déployer son nei jing (force interne).
3° le stade de YI4 QI4 : le yi est déjà développé et utilisé dans le stade précédent, mais c’est seulement ici que le corps matériel est transcendé, et le yi se fait sentir dans sa puissance subtile et étonnante en agissant sur le qi plus que sur le corps.

PENG LÜ JI AN et CAI LIE ZHOU KAO

PENG2, LÜ3, JI3, AN4 les 4 techniques (ou jing : énergie) qui constituent la base martiale du taiji quan ; les quatre côtés, suivis des quatre coins :
CAI3 LIE4 ZHOU3 KAO4
Pour une description de leur compréhension dans le style WU, il faut aller lire l’article suivant : http://www.presence-tao.fr/les-treize-capacites

QI

QI4 (= ch’i) : ‘énergie vitale’, ou ‘énergie’ tout court. Sans essayer de définir la nature du qi , on peut observer 1° que le qi, tout en étant perceptible, n’est pas une substance matérielle et donc pas sujet aux lois qui gouvernent la matière 2° que le qi est intimement lié au système nerveux, encore plus qu’à la respiration (‘souffle’ ne me semble pas une traduction heureuse de qi dans la mesure où ce mot suggère une identification du qi avec la respiration : il ne faut surtout pas confondre les deux).
Le qi a un rôle central dans le taiji quan, surtout à un niveau supérieur, car c’est le qi qui permet au yi d’avoir son effet (« le qi est la mère du yi ; le yi est le maréchal du qi »). Cultiver son qi est donc essentiel pour la pratique.

SAN SHOU

(SHAN = ‘disperser’, SHOU3=’main’) : ‘dispersion des mains’ ; exercice à deux où on simule un combat sans règles, en se servant des techniques diverses du taiji quan. Cet exercice n’a pas beaucoup de sens à moins d’avoir atteint un haut niveau de maîtrise dans le tuishou.
On a donné le nom shanshou à un enchaînement d’exercices complémentaires pour deux personnes basés sur des mouvements du taiji quan, mais cet enchaînement ne peut pas représenter le san shou véritable, car la maîtrise du taiji quan va justement dans le sens inverse d’un enchaînement d’attaques et de réponses établies d’avance. En plus, les attaques et les parades de cet enchaînement ne sont pas toujours bien conçues.

SHANG XIA XIANG SUI

SHANG4 XIA4 XIANG1 SUI2, “le haut et le bas se suivent mutuellement” : c’est la manifestation dynamique du ‘corps intégré ou intègre’ (zheng ti). Un précepte de base qui souligne le fait que ce qui se passe verticalement est encore plus important que ce qui se passe horizontalement.

SONG

SONG1, dans la langue courante, ‘peu serré’, ‘détendu’, ‘lâche’, ‘relâché’, ‘souple’. Dans le taiji, c’est la base de tout, car c’est la condition pour la bonne circulation d’énergie. Dans le contexte du taiji quan, song est une notion complexe et profonde. On peut discerner 4 stades de song :
1° FANG SONG (FANG4 = laisser, lâcher) : la décontraction volontaire (musculaire). On apprend à décontracter les muscles qui n’ont pas de fonction essentielle dans un certain mouvement ou posture. Il ne faut pas confondre ça avec une relâchement de tous les muscles, ce qui mènerait à un écroulement du corps !
2° SONG KAI (KAI1 = ouvrir, ouvert) : progressivement, en apprenant au corps à bouger sans effort musculaire superflu, les parties du corps qui ne sont pas contrôlées par la volonté commencent à se desserrer. Le song kai est la porte par laquelle on entre dans l’art du taiji quan.
3° SONG CHEN (CHEN2 = ‘lourd’) : avec le song kai , le poids du corps peut descendre de mieux en mieux aux pieds, créant ainsi de la lourdeur. Cette lourdeur établit un lien vivant avec le sol qui sert de base pour le zheng ti (‘corps intègre’ ou ‘intégré’).
4° SONG QING (QING1 = ‘léger’) ou KONG SONG (KONG1 = vide) : le poids du corps, en entrant dans le sol, crée à son tour une force vers le haut qui, si elle est maîtrisée et intégrée, donne une légèreté qui rend le corps difficile à atteindre par la force (imaginer frapper un ballon de baudruche).

TING JING

(TING1 = écouter ; JING4 = force, énergie) : ‘capacité d’écoute’ du corps de l’autre. Celui qui a mieux développé son ting jing saisit d’avance ce que va faire l’adversaire, et réagit à l’intention de celui-ci avant même qu’il n’ait eu la chance de la mettre en pratique. D’où le principe HOU4 FA1 XIAN1 ZHI4 ´· :: : agir en second mais maîtriser (l’autre) en premier. Dit de façon plus concrète, l’intention d’attaquer se trahit toujours par une préparation qui perturbe tant soit peu l’équilibre énergétique de l’attaquant et le rend ainsi vulnérable à des endroits précis ; en percevant ceci chez l’adversaire, on peut prendre le devant et profiter de ce déséquilibre pour le maîtriser, là où il a lui-même donné l’ouverture. Dès qu’on prépare une attaque, on ‘invite’ déjà l’autre à contre-attaquer, car celui-ci, s’il a le ting jing bien développé, « entendra » l’intention de l’adversaire et n’attendra pas être attaqué pour profiter du déséquilibre occasionné par son intention. Dans certains cas, on provoque l’adversaire à attaquer afin de profiter de sa force. Un des principes du taiji quan est JIE4 LI4 DA3 REN2 ( ‘emprunter la force [de l’autre] pour le battre’).

TUISHOU

(TUI1 = ‘pousser’ ; SHOU3 = ‘main’) : ‘poussée aux mains’ ( Jean Gortais le traduit par ‘opérations des mains’) : exercice à deux qui constitue 90% de l’entraînement martial du taiji quan. Il y a plusieurs étapes, et c’est loin d’être un exercice simple.
Dans un premier temps, on apprend les 4 mouvements de base, PENG LÜ JI AN, auxquels on ajoute progressivement des attaques et des parades qui correspondent pour la plupart aux mouvements de l’enchaînement. Plus tard, on revient au PENG LÜ JI AN pour un travail plus rigoureux et détaillé, en intégrant de plus en plus le yi ; ce travail constitue la partie centrale de l’entraînement martial et donne la fondation nécessaire à l’efficacité et aux stades supérieurs de l’art.

YAO

YAO1, dans la langue courante, la ‘taille’, la partie du torse qui correspond à la ceinture. Dans le taiji quan, on pense plutôt à l’intérieur de cette partie du corps, qui peut être réduite conceptuellement à un point virtuel, ou étendue à un axe vertical virtuel de dimensions variées (‘virtuel’ = pouvant agir sur le corps ou sur la matière sans avoir lui-même une existence matérielle). Quelque soit la façon de le voir, le yao est le centre de commandement, le gouverneur qui distribue l’énergie. C’est autour du yao que le corps devient ‘entier’ ou ‘intégré’ (zheng ti).
Au premier stade de l’entraînement, on apprend à séparer le yao physique du bassin et des hanches afin qu’il puisse bouger de façon indépendante. Une grande partie de l’efficacité martiale du taiji quan réside dans la liberté et l’agilité du yao ; certaines écoles de taiji quan arrivent à une efficacité martiale redoutable rien qu’en se servant du yao physique. Dans notre école, on développe un yao plus subtil sous forme d’un point ou d’un axe aux dimensions variées. Toutefois, à un niveau supérieur, le yao est vide, ou sans forme ; il ne sert plus de point de localisation du yi, car celui-ci n’a plus besoin d’être localisé ; au contraire, il s’étend partout de façon homogène — non seulement dans le corps mais aussi dans l’espace autour.

YI

YI4, dans la langue de tous les jours, le mot veut dire ‘intention’ ou ‘volonté’, mais dans le contexte du taiji ou du travail énergétique, cette connotation de volonté nous met sur une mauvaise piste . A mon avis, il vaudrait mieux penser ‘conscience’ et non pas ‘intention’, même si dans certains cas c’est ‘intention’ qui s’impose. En général, ‘conscience focalisée’ donne peut-être la meilleur idée de ce qu’est le yi.
Le yi est la clé du taiji quan. L’entraînement vise dans une large mesure le développement du yi et son application (avec différents degrés de subtilité).
Que veut dire utiliser le yi ? C’est d’une part mettre de la conscience (avec toujours plus de finesse) partout dans le corps pour créer une unité, un corps intégré (zheng ti), dont toutes les parties sont à la fois libres et reliées, vivantes et énergétiquement ‘transparentes’. D’autre part, la conscience s’étend au delà de du corps pour inclure le corps de l’adversaire et l’espace qui nous entoure.
Le yi n’est donc pas simplement intention. C’est l’intention soutenue par le corps dans la mesure où celui-ci est intégré par la conscience, et avant tout par le qi. Chez quelqu’un sans entraînement, l’intention a beau être là, elle a peu d’effet, et on dit que le yi est absent ou faible.
Le yi se développe à travers la pratique de l’enchaînement (dans la mesure où la conscience est présente dans le mouvement et dans les différentes parties du corps), et à travers le tuishou, où il y a en plus l’écoute de l’autre et la réaction à ce qu’il fait.
On dit : “Le qi est la mère du yi ; le yi est le commandant du qi.” : c’est à dire, le yi ne peut pas se constituer sans que le qi soit préalablement consolidé, et le qi ne peut pas agir efficacement à moins d’être dirigé par un yi qu’on a travaillé.

Montagne et nuage - Himalaya
L’homme et l’aigle au sein des éléments. La base solide comme la montagne, le haut doux comme les nuages... Né du vent, l’esprit plane...

ZHENG TI

(ZHENG3 : entier ; TI3 : corps) : ‘corps intégré’ donne peut-être un peu mieux le sens de ce terme que ‘corps entier’. C’est un état visé par l’entraînement du taiji quan, où chaque partie du corps jusqu’aux plus petites est vivante et reliée énergétiquement avec tout le reste, le tout infusé par la conscience et agissant de concert. Le zheng ti se construit au fur et à mesure que le yi récupère le corps ; il dépend aussi du degré de song atteint. L’efficacité martiale est basée sur ce ‘corps intègre’.
Deux contre-modèles : 1° un corps en bloc 2° un corps désuni.

Posté le 28 mars 2015 par Paul LEU