Consternation et résistance

Les dernières informations sérieuses en provenance de scientifiques respectables et sans compromission avec les labos... Et puis quelques nouvelles des Antilles...

Accablant

Laurent Mucchielli

Laurent Mucchielli, sociologue, chercheur et directeur de recherche au CNRS vient encore d’être dépublié par Médiapart qui continue donc sa campagne difficilement compréhensible envers la critique intelligente et responsable de la politique gouvernementale en matière de santé.
Heureusement un autre média, QG pour « Quartier Général », plus petit, moins connu a récupéré le billet de Laurent Mucchielli.

Laurent Toubiana

Il s’agissait en fait d’un petit article de Laurent Toubiana, chercheur à l’INSERM (à priori donc, plutôt compétent) et directeur de l’Institut de Recherche pour la Valorisation des données de Santé (IRSAN). Cet épidémiologiste respecté était déjà intervenu — en vain — au début de l’épidémie et, après s’être fait maltraité sur les plateaux télé, s’était fait ensuite assez discret. Aujourd’hui il estime, malheureusement probablement à tort, qu’une critique argumentée et basée sur des chiffres officiels pourrait être audible. Son petit article est ici : https://qg.media/2021/11/26/la-cinquieme-vague-nouvel-episode-dun-feuilleton-qui-na-que-trop-dure/

Son argument est simple : les vagues épidémiques dont on nous rebat les oreilles et qui sont avancées comme prétexte à toutes les mesures attentatoires aux libertés fondamentales sont devenues en fait de minuscules vaguelettes envers lesquelles il n’est nul besoin de s’inquiéter...
Allez lire son article. Mais pour les feignants, voici l’argument central : les données épidémiologiques elles-mêmes....

Pas besoin de commentaires ! Véran, Macron, Castex et toute la bande persévèrent férocement dans l’enfumage.

Antilles

Quand aux nouvelles des Antilles, elles sont mauvaises. La situation est extrêmement tendue, instable et la violence affleure. Syndicats et jeunes sont sur les barrages. Aux Antilles, 50% de la jeunesse est au chômage. Les cultures vivrières ont été progressivement abandonnées. L’essentiel des biens arrive par bateaux. Dépendance et exploitation.
Et maintenant, après avoir amené des renforts (CRS + GIGN) et commencé par visiter la base militaire de Guadeloupe, le gouvernement — en la personne du ministre des Outre-mer — insinue qu’il pourrait négocier sur l’autonomie de ces territoires ce qui est évidemment pour ces populations une insulte et un mépris supplémentaires. Et cela contribue, malgré tout, à créer un peu de discorde dans les rangs des opposants car on y trouve évidemment quelques indépendantistes.
En fait dans leur immense majorité les antillais veulent être traités avec respect et avec les mêmes attentions et les mêmes moyens financiers que les métropolitains. Ils refusent l’indépendance qui les condamneraient à la misère et à la corruption qu’on trouve en Haïti, tout comme ils refusent d’être des citoyens de seconde zone et qu’on leur renvoie l’image d’une bande de sauvages irresponsables. Ils veulent être des français libres de leur corps et tout autant garder leur intégrité que leur dignité.
Qui donc y trouverait à redire ?

Posté le 29 novembre 2021 par Vincent Béja