SORTIR LA PANDÉMIE DE DEDANS LES CRÂNES

Après les attaques lancées récemment contre Laurent Mucchielli et bien d’autres avant lui, on constate que la pandémie est d’abord dans les crânes.
La peur a réussi ce tour de force que les gardiens de la doxa sanitaire sont nos voisins, nos collègues. Ils préfèrent s’aveugler que de commencer à voir le loup. Car loup il y a. Et il est terrible.

On va me traiter de complotiste. C’est bien certain. Pourtant je vais ne faire que rassembler quelques faits bien connus de tous en passant sous silence bon nombre d’incohérences annexes, ne mettant en avant que les traits les plus saillants — à mon avis — des décisions politiques qui ont émaillé notre parcours collectif depuis le début de l’épidémie de la Covid-19. C’est vrai, je ne peux m’empêcher de leur trouver un sens. A peu près toujours le même. Biais de confirmation ? Certainement. Mais la pagaille mondiale semble tout de même bien s’organiser autour d’un attracteur central.

Déjà, pour commencer, comment adhérer à une politique sanitaire si manifestement biaisée dès le départ du fait de l’incompréhensible interdiction — à ce stade initial de l’épidémie, début 2020 — de la devenue très sulfureuse hydroxychloroquine ? Pourtant rien de bien extraordinaire là dedans. Ce n’était pas un scoop pour les médecins infectiologues. Les chinois y avaient aussi pensé avant nous et avaient même sorti une étude positive sur son utilisation contre la Covid-19, associée à un antibiotique. Il aurait évidemment fallu, dès la sortie de l’étude préliminaire de l’IHU de Marseille, la répliquer ailleurs. On aurait ainsi pu vérifier l’intérêt — ou non — de la prescription de cette molécule dans les premiers stades de la maladie. On a tout simplement interdit la molécule au prétexte fallacieux de sa dangerosité ! Exit donc, la possibilité de soin ! Il n’y a pas de traitement, vous dit-on ! Si vous êtes malade, restez chez vous. Si vous ne respirez plus, filez aux urgences ! Cela s’appelle faire peur.

Et quelque temps plus tard, devant l’inexistence patente de soin (hormis à Marseille où tout le monde voulait aller se faire traiter, malgré le confinement) et après que l’on nous ait bien coincés à domicile, on a commencé à entendre une petite musique nous suggérant que les vaccins allaient — n’en doutez pas — bientôt sortir grâce à de talentueux scientifiques qui planchaient comme des fous pour sauver l’humanité. Ces vaccins nous délivreraient de tous ces inconvénients, promis ! Une fois vaccinés nous serions sauvés pour de bon ! Plus de maladie, de confinement, de laisser-passer, de mesures de distanciations et tout ce fameux cirque social qui — du fait, bien sûr, de l’absence de traitements — interdisait à quiconque de disposer d’un futur. Ce serait fini ! Cela s’appelle faire espérer.

Faire peur, faire espérer... Je vous vois me désigner du doigt : complotiste !... Mais je n’ai encore rien dit !?

Durant l’été 2020, ce fut la pause alors que tout un chacun dans le champ médical supputait une nouvelle vague. Que pensez-vous que l’on fit ? Rajouter des lits aux urgences ou en réanimation ? Revoir la politique sanitaire pour, par exemple, travailler enfin avec les médecins de ville et organiser à la fois le confinement des (seuls) malades et leur soin ? Que nenni ! Rien de tout cela. Mais toujours la même petite chanson : point de traitement possible mais bientôt des vaccins, ouf ! Peur et espoir, toujours les mêmes ressorts binaires.

Et puis arrive l’étude bidon du Lancet. Elle tombe à point nommé ! Notre ministre de la santé s’en empare pour bâcher définitivement pense-t-il l’hydroxychloroquine. Mais, patatras ! Il s’avère très vite que cette étude n’était qu’une fumisterie. Plutôt que de s’interroger sur l’infiltration du monde scientifique par les enjeux de Big Pharma, notre ministre et tout l’appareil d’état avec lui oubliera vite l’incident. La doxa gouvernementale n’en sera en rien altérée. La même petite musique vaccinale continuera d’être serinée, de plus en plus fort, jusqu’à ce qu’on ne puisse plus rien entendre d’autre, jusqu’à aujourd’hui, donc. Cela s’appelle saturer l’espace mental.

Nos gouvernants seraient-ils donc des imbéciles ? Vous me direz tous nos voisins ont fait à peu près la même chose, à commencer par les italiens, c’est bien qu’il fallait le faire !? Reposons donc la question à l’échelle supérieure : tous les gouvernants du monde seraient-ils donc des imbéciles ?

Honnêtement je ne le pense pas. Je ne vais donc pas vous donner de réponse et vous dire de quoi cette pagaille pourrait être le nom. Car quoi que j’affirme, cela ferait définitivement de moi un complotiste et je risquerais peut-être la mésaventure de la dépublication comme l’a récemment subi Laurent Mucchielli pour des propos beaucoup plus mesurés. Heureusement pour moi, je ne suis pas une cible car je n’ai aucune barrette académique à faire valoir. Je suis donc peu suivi. Mais les faits que je rapporte, nous en avons tous été les témoins stupéfaits. Je suis un simple citoyen critique mais j’ai pour moi l’avantage — je le reconnais — à la fois d’avoir une tête de bois peu ouverte aux chants des sirènes (fussent-elles macroniennes) et, de par mon ancien métier, de savoir lire les chiffres et les études scientifiques.

Et depuis, pour faire bon poids et accélérer la vaccination des gaulois réfractaires, est venu s’ajouter le passe sanitaire. Obligation vaccinale déguisée, divisant les français et les familles des français. Obligation de moins en moins masquée, d’ailleurs. Sans le passe plus de vie sociale, plus d’école, plus de transports longue distance. Et puis ce sont les citoyens eux-mêmes qui vont faire la police. Malin ! Cela s’appelle contraindre et diviser. C’est habile et pervers. Si on ajoute à cela qu’on s’apprête à vacciner les enfants en masse, dès 12 ans, alors que Pfeizer déconseille son vaccin pour les jeunes de moins de 16 ans (pour lesquels cette entreprise n’a pas de données de test), cela s’appelle comment ? Et ajouter que l’autorisation d’un seul des deux parents suffira pour injecter le vaccin aux enfants, c’est quoi ? Si j’étais psychanalyste, je risquerais quelque chose comme : « la projection sadique de l’envie et de l’impuissance présidentielles »... 

On n’oubliera pas non plus le doute qui persiste sur l’origine humaine de ce virus. Hypothèse de moins en moins absurde aujourd’hui. Mais on n’oubliera pas non plus comment le professeur et prix Nobel Montagnier avait été traité lorsqu’il avait avancé dès 2020 l’hypothèse que le virus circulant n’était pas d’origine tout à fait naturelle...

Et depuis le FMI s’y est mis. Prêtant aux pays riches pour qu’ils prêtent aux pays pauvres. Objectif ? Permettre à ces derniers d’acheter des vaccins... Comment, dites-vous ? On ne lève donc pas les brevets des vaccins devant cette épidémie qui a déjà fait des centaines de milliers de morts de par le monde ? Vous n’y pensez pas ! On prête de l’argent aux pauvres pour qu’ils puissent accéder aux vaccins. Y-a-t’il un nom pour une telle ignominie ?

Vous aurez remarqué qu’il y a beaucoup de « on » dans cette affaire. Alors tout de même, je vais juste vous donner une petite esquisse de ce qui pourrait se trouver derrière cette apparente énigme. Vous l’aurez compris, j’ai cru voir un loup. Un loup, vous dis-je, avec de longues dents, bien sûr, et un appétit féroce. Il paraît même que l’homme est un loup pour l’homme et qu’en ce moment même il se gave en bourse.

Laurent Mucchielli

Respirons !

Et pour les plus rebelles d’entre nous, je vous conseille d’aller visiter la tribune initiée par Laurent Mucchielli dans « Quartier Libre »
Ou encore de suivre son blog sur Médiapart...
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Vincent

Ce billet d’humeur a d’abord été écrit sur le blog de Vincent sur Médiapart...

Posté le 3 septembre 2021 par Vincent Béja